Editorial : Pourquoi Mossadeck BALLY tient tant à co-financer la Recherche et l’Innovation avec l’Etat malien ?
Le patronat sous le leadership de Mossadeck BALLY tend à redorer le blason du secteur privé en investissant dans la Recherche et l’Innovation au Mali, pour répondre aux défis spécifiques du pays, stimuler le développement socio-économique et améliorer la qualité de vie de sa population. Pour cela, il a sollicité un partenariat avec le ministre en charge de l’Enseignement supérieur pour créer un écosystème propice à la Recherche et à l’Innovation. C’était lors des échanges publics privés organisé par le patronat le mardi 5 décembre 2023 avec le ministre Boureima KANSAYE.
Certes, ce projet n’est pas d’une nouveauté en soi. Le patronat avait par le passé initié des rencontres et signé des partenariats dans ce sens, mais qui malheureusement n’ont pas pu atteindre leur objectif, parce que les démons de division ont eu raison sur cette faitière du secteur privé. Aussi, le partenariat public-privé constitue un concept en vogue depuis quelques années en matière de management public, qui s’insère dans une dynamique de recul de l’Etat “puissance publique” au profit d’un Etat s’engageant dans une démarche de contractualisation avec les acteurs économiques notamment du secteur privé pour soutenir la coordination économique vers l’accomplissement d’objectifs jugés comme participants à l’intérêt général.
Mais si aujourd’hui, Mossadeck BALLY revient sur les cendres de ce projet, cela veut dire qu’il a des convictions personnelles qui nourrissent ses ambitions de faire de ce partenariat, son cheval de bataille à cause des multiples enjeux à gagner, notamment le rapprochement des laboratoires publics et entreprises privées, faisant de la Recherche partenariale l’un de ses grands gagnants.
En effet, la Recherche et l’Innovation jouent un rôle crucial dans le développement du Mali, en contribuant à résoudre des problèmes, à stimuler la croissance économique et à améliorer la qualité de vie de la population.
Sur le plan de développement économique, elles peuvent stimuler la croissance économique en favorisant la création de nouvelles entreprises, en encourageant l’entrepreneuriat et en développant des secteurs économiques plus diversifiés.
Le Mali dépend largement de l’agriculture et ce projet peut aider à développer des pratiques agricoles durables, à résoudre des problèmes liés à la sécheresse et à améliorer la productivité agricole, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire. La recherche médicale et l’innovation dans le domaine de la santé peuvent améliorer les soins de santé, développer de nouveaux traitements et contribuer à la lutte contre des maladies spécifiques, renforçant ainsi la santé publique, tandis que la recherche en éducation peut améliorer les méthodes d’enseignement, informer les politiques éducatives et contribuer à la formation de professionnels qualifiés, renforçant ainsi le système éducatif du Mali. Cela peut aider aussi à développer des solutions innovantes pour améliorer les infrastructures, accroître l’accès à l’énergie et favoriser le développement durable.
Le président du conseil national du Patronat du Mali compte surtout investir dans la Recherche et l’Innovation pour renforcer les compétences locales, encourage la formation avancée et contribue à la création d’une main-d’œuvre hautement qualifiée. Cela permettra non seulement de résoudre des problèmes sociétaux complexes, tels que la pauvreté, l’accès aux services de base et l’équité sociale, mais aussi et surtout de renforcer la compétitivité du Mali sur la scène internationale, attirant des investissements étrangers et favorisant la collaboration avec d’autres nations.
Que dire de la gestion des ressources naturelles où la Recherche joue un rôle important, contribuant ainsi à préserver l’environnement et à promouvoir le développement durable, surtout que le Mali est confronté à des défis liés aux changements climatiques ? Il faut de la Recherche et de l’Innovation pour contribuer à développer des stratégies d’adaptation et des technologies innovantes pour faire face à ces défis.
Pour ainsi dire qu’investir dans la Recherche et l’Innovation au Mali est essentiel, mais il est impératif que le gouvernement, les institutions académiques, le secteur privé et la société civile collaborent pour créer un écosystème propice à la recherche et à l’innovation.
Charles le Bon MESSE
