Mali : Alport Conakry en visite à Bamako pour booster les relations commerciales
Le coordonnateur Afrique d’ALBAYRAK, Mustafa Levent ADALI accompagné d’une forte délégation était en visite à Bamako, le vendredi 03 novembre 2023. Cette délégation a été reçue successivement par la direction de la compagnie malienne du Développement des Textiles (CMDT) et par le président du conseil malien des Chargeurs ( CMC), Kissima SYLLA et son bureau. On notait aussi la présence des présidents du CMC des régions de Kayes, de Ségou, de Koulikoro et de Kidal, du directeur général d’Alport Conakry, suleyman COKAN ; du représentant d’Alport Conakry au Mali, Modibo KEITA et de la Directrice Générale d’Alport Conakry au Mali, Albertine DOTSEY.
Cette visite s’inscrivait dans le cadre de redynamiser les relations commerciales et de favoriser un climat de confiance entre le Mali et la Guinée-Conakry. Elle a permis à la délégation de s’entretenir avec les dirigeants de la CMDT pour évaluer le partenariat signé pendant l’embargo imposé au Mali, entre la compagnie textile et Alport Conakry, une filiale de la société turque Albayrak.
Selon le représentant de Alport de Conakry à Bamako, Modibo KEITA, cette évaluation a permis de ressentir quelques difficultés notamment liées à l’insuffisance de la communication et aussi l’insuffisance de capacité de stockage. « Il est convenu de faire un chronogramme pour que tous ces faiblesses soient corrigées, en vue d’augmenter de façon substantielle le transit du coton malien par ce port naturel du Mali » a commenté Modibo KEITA.
La deuxième phase était de rendre visite aux chargeurs. Le coordonnateur Afrique d’ALBAYRAK, Mustafa Levent ADALI a expliqué les objectifs de son voyage « Chaque fois que nous venons chez nos frères Maliens, nous nous sentons vraiment chez nous. Aujourd’hui, nous avons fait beaucoup d’investissements au port de Conakry en pensant aux utilisateurs Guinéennes. Mais surtout nous envisageons des besoins des pays comme le Mali, le Burkina. En trois en ans jusqu’à maintenant, on a fait un investissement de 140 Millions de Dollars pour pouvoir donner un meilleur service aux utilisateurs Maliens et Burkinabé. Cela a permis pendant la période de l’embargo d’augmenter le trafic. Nous désirons que ce trafic ne soit augmenté seulement pendant la période de l’embargo, mais continuel pour être bénéfique aux deux parties » a indiqué Mustafa Levent ADALI.
Pour le président du conseil malien des Chargeurs ( CMC), Kissima SYLLA et son bureau, la volonté des opérateurs économiques du Mali, c’est aussi de passer par le port de Conakry pour deux raisons : premièrement, les services portières actuellement de Conakry sont de meilleures qualités. Car, Conakry vient d’avoir un satisfecit de la Banque mondiale comme l’un des premiers ports africains en matière de qualité. « Deuxièmement, lorsque les services sont de bonnes qualités, les procédures douanières sont rapides et cela avantage notre pays. Ils ont pu investir près de 140 Millions de Dollars sur les 500 Millions de dollars prévus en 5 ans. En trois ans, ils ont réalisé 28% de leurs engagements pour rendre le port de Conakry performant » a expliqué Kissima SYLLA.
Notons qu’il a été demandé de conjuguer les efforts pour que les deux parties fassent la sensibilisation et l’information auprès des importateurs et des exportateurs en vue de leurs expliquer de façon très claire, quels sont les avantages qu’ils gagnent en passant par le port de Conakry, parce que non seulement les services portuaires sont de qualités et moins cher, mais il y a aussi le service de transport. En effet, la nouvelle route qui a été construite à écourter la distance Bamako-Conakry de 100km. Donc, aujourd’hui, Conakry est à 800km de Bamako au lieu de 900 Km et c’est un avantage pour le Mali.
Charles le Bon MESSE
