Mali : Lancement de formation des formateurs sur le mécanisme de référencement national, pour la protection des Migrants
L’atelier de formation des formateurs sur le mécanisme de référencement national (MRN) pour la protection des migrants les plus vulnérables, s’est déroulé le mardi 10 mai 2022, à l’hôtel Radisson Collection de Bamako. C’était sous la présidence du représentant de la ministre de la Santé et du développement social, madame Diéminatou SANGARE, en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne, Bart OUVRY et du chef de mission de l’organisation internationale de la Migration au Mali, Pascal REYNTJENS.
Elaboré par plus de 23 partenaires gouvernementaux, intergouvernementaux et non gouvernementaux avec l’appui technique de l’organisation internationale pour les Migrations (OIM), dans le cadre de l’initiative conjointe pour la protection et la réintégration des Migrants, financée par l’Union européenne, le mécanisme de référencement national est un cadre opérationnel qui indique aux acteurs de première ligne, comment assister ou orienter un migrant vers les acteurs compétents.
Selon le chef de mission de l’OIM, Pascal REYNTJENS, la série d’ateliers de formations des formateurs qui vient d’être lancée porte sur trois procédures opérationnelles standards, pour la prise en charge des migrants vulnérables répartis en trois catégories, notamment les migrants maliens de retour les plus vulnérables ; les migrants internationaux les plus vulnérables ; et les enfants migrants non accompagnés ou séparés. « J’invite tous les participants à tirer meilleur profit des différents ateliers de formations des formateurs, en vue d’assurer à leur tour, le partage des connaissances acquises sur toute l’étendue du territoire malien » a lancé Pascal REYNTJENS.
Pour l’ambassadeur de l’Union européenne, Bart OUVRY, le mécanisme de référencement permettra aux représentants de l’Etat de remplir leurs obligations de protection et de promotion des droits fondamentaux des migrants les plus vulnérables, grâce à un partenariat stratégique et opérationnel avec les acteurs de la société civile, les autorités administratives et coutumières, en guidant efficacement les migrants identifiés vers les acteurs compétents. « L’Union européenne est engagée à lutter contre la migration irrégulière et à promouvoir les droits humains » a affirmé Bart OUVRY.
Le représentant de la ministre de la santé et du développement social, madame Diéminatou SANGARE, a indiqué que le Mali est une terre de migration. Selon lui, le dispositif des migrants mis en place par le gouvernement est riche et diversifié. Aussi, l’univers des acteurs de cette protection est animé par une multitude d’acteurs. « J’adresse ma reconnaissance à l’Union européenne et à l’OIM pour leur accompagnement et leur étroite collaboration avec le gouvernement malien » a salué le représentant de la ministre de la santé et du développement social.
A noter que l’organisation internationale pour les Migrations est l’agence des Nations Unies qui travaille en étroite collaboration avec les partenaires gouvernementaux, intergouvernementaux et non-gouvernementaux pour aider à relever les défis liés à la migration. Car une migration humaine, ordonnée et sûre profite aux migrants et à la société.
Charles MESSE