Mali : Malgré les difficultés, le CHU-IOTA a obtenu des résultats encourageants

La salle de conférence du Centre hospitalier universitaire de l’Institut d’Ophtalmologie tropicale d’Afrique ( CHU-IOTA ) a abrité la 28ème session ordinaire de son Conseil d’Administration ce jeudi 17 mars 2022. L’objectif est de présenter aux administrateurs les résultats obtenus et les difficultés rencontrées pour l’exécution de la mission du CHU-IOTA. C’était sous la présidence du président du Conseil d’Administration, Lassana Sylvestre DIARRA. Il avait à ses côtés le directeur général, Ousmane ATTAHER.

La présente session s’inscrit dans le cadre de la mission assignée à l’IOTA qui est de : « mettre en œuvre la politique nationale de lutte contre les affections ophtalmologique et la cécité, ainsi que de maintenir et de renforcer son rôle de centre d’excellence en ophtalmologie pour la région africaine » au cours de l’année 2022. L’année 2021 a été marquée par la pandémie de la maladie à coronavirus et l’insuffisance des ressources financières mobilisées pour la réalisation des activités prévues.

En dépit de ces difficultés, la direction du CHU-IOTA a atteint des résultats encourageants. Selon le président du Conseil d’Administration, Lassana Sylvestre DIARRA, le budget adopté en 2021 était équilibré en recettes et en dépenses à un montant de 2 048 503 162 FCFA au 31 décembre 2021, la réalisation globale des ressources prévues est de 2 126 427 270 FCFA, soit un taux de réalisation de 104% du budget adopté. « À la même date, les crédits ouverts sont exécutés à hauteur de 1 949 767 442 FCFA, soit un taux d’exécution de 93% » ajoute le président du Conseil d’Administration.

Selon les indications du directeur général du CHU-IOTA, Ousmane ATTAHER, l’IOTA est à 111% en termes de l’intervention chirurgicale. Le budget prévisionnel de 2022 est de 2 207 000 000 FCFA, une progression d’environ 07%. Les objectifs de la direction du CHU-IOTA sont entre autres de répondre aux besoins des Maliens en termes de consultation, mais aussi en termes de chirurgie, renforcer le plateau technique de la chirurgie pour mieux faire le travail et enfin, faire tout, pour que l’IOTA redevienne ce qu’il était à savoir le statut de collaborateur de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

A noter que l’Institut d’Ophtalmologie tropicale d’Afrique a perdu ce statut depuis 2001. 

Charles MESSE