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Mali : l’INPS a maintenu la performance malgré les difficultés que traverse le pays

L’Institut national de Prévoyance sociale (INPS) a tenu le lundi 28 février 2022, la 95e session ordinaire de son Conseil d’administration. C’était sous la présidence du ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou SANGARE, en présence du président du Conseil d’administration, Yacouba KATILE, et des administrateurs.

Selon le ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou SANGARE, l’INPS a su démontrer au fil du temps son caractère utile et efficace au point de devenir un outil essentiel de notre stratégie de développement, et particulièrement de la lutte contre la pauvreté, facteur important de la cohésion sociale.

En effet,le conseil d’administration de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) a adopté un budget 2022 arrêté en recettes à 240 174 207 743 FCFA et en dépenses à 221 815 747 743 F CFA. Ce qui traduit une hausse de 18,28% par rapport au budget 2021.

Le président du Conseil d’administration, Yacouba KATILE, a mis l’accent sur le programme d’activités 2022 conçu pour participer à l’atteinte des Objectifs stratégiques numéro 09 du Plan Décennal de Développement Sanitaire et Sociale du Mali (PDDSS) 2014-2023 adopté lors de la 75e session ordinaire du conseil d’administration du 24 décembre 2014 relatif au renforcement de la protection sociale. Il prend aussi en compte les recommandations des missions d’audit, de vérification et d’inspection intervenues courant 2019, 2020 et 2021.

A noter que les activités programmées en 2022 s’articulent autour des axes majeurs comme l’amélioration de la gouvernance et de la qualité des services ; le renforcement de la capacité des ressources humaines ;   l’amélioration de la gestion comptable et financière ; la digitalisation des processus et dématérialisation des encaissements et des paiements ; la maîtrise des charges techniques et administratives ; l’audit des procédures ; le renforcement du contrôle interne ; la lutte contre la fraude ; la mise en œuvre des recommandations issues des missions d’audit et de vérification du système ; la diversification des ressources ; et l’élargissement de la base de la couverture sociale.

Charles MESSE