Mali : Réunion entre acteurs du commerce sur la problématique de la flambée des prix
La Chambre d’Industrie et du Commerce du District de Bamako ( CICDB ) a rencontré les acteurs du commerce pour trouver des solutions à la hausse des prix des produits de première nécessité. La rencontre a eu lieu ce lundi 24 janvier 2022 à la Chambre d’Industrie et du Commerce du Mali, sous la présidence du président de la CICDB, Harouna KANTE en présence de l’opérateur économique, Boboli NIARE.
Depuis le lendemain des sanctions prises par la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali, les prix sont augmentés aux marchés. Malgré les avertissements de l’État et ses multiples rencontres avec les acteurs du commerce, les données n’ont pas changés. C’est dans cette dynamique que la chambre d’Industrie et du Commerce du District de Bamako a échangé avec les différentes organisations pour situer la source de la hausse des prix sur le marché. L’objectif de cette rencontre est d’échanger sur la problématique de la flambée des prix et trouver une solution. Au menu des échanges, certains commerçants proposent de mettre en place un cadre d’échange qui inclut les grossistes, les demi-grossistes et les détaillants. Ce cadre veillera, proposent-ils au respect des prix indiqués par le gouvernement. D’autres demandent à l’État de supprimer l’exonération faite par le gouvernement. Ce qui permettra à tous les commerçants d’importer les produits. Ils exhortent les autorités à faire pression sur les chinois pour que le sucre produit au Mali soit consommé au pays de Modibo KEITA. Les commerçants détaillants nient d’être à la base de la cherté des produits de première nécessité. Ils n’acceptent pas, clament-ils d’être un bouc émissaire de cette crise. Et ils accusent les demi-grossistes de livrer les marchandises à un prix hors-norme. « Nous avons jugé nécessaire d’appeler tous les protagonistes : les grossistes, les demi-grossistes et les détaillants pour échanger sur la question et voir où se situe le problème » dit le président de la Chambre d’Industrie et du Commerce du District de Bamako, Harouna KANTE. Et d’ajouter « votre rôle en tant qu’organisation du secteur privé, c’est de veiller au niveau des différents marchés que les prix indiqués officiellement soient respectés ». En effet les autorités, les services techniques de l’État et la chambre de Commerce, de l’Industrie du Mali ont pris toutes les dispositions pour l’approvisionnement des populations des produits dans les meilleures conditions et à un prix raisonnable. La Chambre de Commerce d’Industrie du Mali à travers la voix de son président demande aux autorités de la Transition d’organiser une rencontre entre tous les acteurs du commerce pour situer les responsabilités sur la flambée des prix. La rencontre s’est soldée sur une note d’espoir.
Joseph SISSOKO