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Mali:Le gouvernement déterminé à trouver des solutions aux problèmes des commerçants détaillants

La chambre du commerce et d’industrie du Mali (CCIM) a servi de cadre à une rencontre d’échange, entre le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements, Arouna NIANG, les commerçants détaillants et les directeurs des Centres de Gestion Agréés (CGA), le jeudi 11 février 2021. C’était en présence du président de la CCIM, Youssouf BATHILY et la présidente de l’Ordre des Experts Comptables et Comptables Agréés du Mali (ONECCA), Mme SIDIBE Fatoumata CISSE.

 

Cette rencontre a pour objectif  de trouver des solutions aux préoccupations des commerçants détaillants et partant, celles d’autres corps de métiers, qui sont confrontés à de sérieuses difficultés.

A cette occasion, le président de la CCIM, Youssouf BATHILY a remercié les plus hautes autorités de la Transition pour avoir mis en place depuis 2018 et ce jusqu’en 2022, le Projet de Formalisation des Acteurs du Commerce de Détail (PROFAC). «A cet effet, nous espérons que le PROFAC va rapidement, sous l’autorité de notre ministre de tutelle, atteindre sa vitesse de croisière pour le plus grand bénéfice des commerçants détaillants sur l’ensemble du territoire national »,s’est réjoui le président  BATHILY.

Selon la présidente de l’Ordre des Experts Comptables et Comptables Agréés du Mali (ONECCA), Mme SIDIBE Fatoumata CISSE, les premiers Centres de Gestion Agréés(CGA), 18 au total, ont été créés à la faveur du Projet d’Appui aux Commerçants Détaillants (PACD). Le bilan mitigé du PACD a conduit le Mali à la mise en place du Projet de Formalisation des Acteurs du Commerce de Détail (PROFAC).

Le commerce de détail est une composante majeure de l’économie malienne, mais la majorité des commerçants évoluent dans l’informel. Toute chose qui les expose aux dangers multiples parfois, les empêche d’évoluer. L’État qui prétend être un grand assistant des commerçants détaillants ne tire pas grand profit de leurs activités, en raison de non payement d’impôt. D’autre part, les conditions d’hygiène et de sécurité ne sont pas réunies. ce qui constituent un frein au commerce de détail. Selon le ministre de l’Industrie du Commerce et de la Promotion des Investissements, Harouna NIANG, l’État malien veut aider les commerçants détaillants, mais demande qu’ils sortent de l’informel, qu’ils s’organisent et qu’ils se forment. « L’ambition du gouvernement, c’est d’aménager des infrastructures, pour transformer les secteurs informels en formels pour qu’ils puissent contribuer d’avantage à l’épanouissement de l’économie nationale. Le commerce de détail étant une économie de proximité, est un maillon de l’économie familiale au Mali et rend un grand service à la nation. Aidez-nous à vous aider en sortant de l’informel et en vous unissant », a lancé le Ministre Harouna NIANG, avant d’ajouter que l’union des commerçants détaillants dans un central d’achat est importante pour assainir le milieu des détaillants. 

Joseph SISSOKO