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Mali: Crise multiforme et obstacles à la continuité de l’éducation

Famib propose la solution par les TIC aux pays du Sahel ! 

Le contexte de crise multiforme, sécuritaire et sanitaire, impacte durement tous les aspects de la vie des pays et de leurs populations, concernées en premier chef. En particulier, c’est le devenir même des nations, à travers l’éducation des enfants et donc la qualité de la relève des générations notamment, qui est en jeu. Aussi, ceci invite-t-il à la réflexion et à l’obligation de solutions alternatives pour rompre avec les méthodes jusque-là en vigueur dans l’éducation, d’où la notion de disruption.

Rompre la fatalité des obstacles face auxquels les pouvoirs publics paraissent désarmés en tout cas incapables de proposer des réponses durables et pouvant résister aux aléas géopolitiques, c’est presque c’est presque le défi que se propose le Groupe de Amadou Diawara. Face en effet au contexte de difficultés de tous ordres, le Groupe Famib avait déjà innové, en lançant l’e-éducation, à travers la plateforme Kingui School, un complexe scolaire virtuel, allant des deux cycles du fondamental au cycle universitaire, en passant par le secondaire. La démarche est une proposition de solutions aux insuffisances des pouvoirs publics, confrontés à la crise sécuritaire doublée, cette année, de celle sanitaire relative la pandémie mondiale du coronavirus.

Le modèle classique de l’éducation, en vigueur dans les Etats du Sahel, n’a pas résisté aux chocs sécuritaires et sanitaires dont l’amplitude croissante obère durablement tous les schémas élaborés et considérés jusqu’alors comme réponses aux besoins et enjeux de formation des populations de ces pays.

Pour les promoteurs du Groupe Famib, de plus en plus orienté vers le front de l’éducation, le défi, c’est de proposer de nouveaux modèles, en rupture avec les normes classiques d’organisation de l’éducation. Famib fait le constat que «l’éducation constituait déjà un défi majeur pour les pays touchés par le conflit». Les chiffres sont alarmants, indiquant que rien que sur les deux dernières années 2017-2019, «six fois plus d’établissements ont été contraints de fermer leurs portes en raison des violences au Burkina Faso, au Mali et au Niger», avec donc plus de 3 300 écoles fermées et affectant «près de 650 000 enfants et plus de 16 000 enseignants», gonflant pour les seconds la cohorte déjà considérable des chômeurs et, pour les premiers, livrés à eux-mêmes voire à la merci des acteurs de la violence.

Refuser «la banalisation des attaques et des menaces visant les écoles, les enseignants et les élèves à travers la région» du Sahel, voilà donc la détermination de Famib.   

Le numérique comme alternative

Les trois facteurs combinés des conflits sociaux, sécuritaires et sanitaires ont donc mis un coup d’arrêt brutal à l’administration d’une éducation reposant sur les garanties du service publique qu’offraient les Etats à leurs citoyens. Les conflits armés et l’absence de réponse collective à la pandémie mondiale ont servi de révélateur et d’amplificateur des insuffisances des pays fragilisés comme ceux du Sahel. Le domaine de l’éducation, de la formation, donc de la préparation des futures générations connaît depuis des blocages, voire un arrêt du système alors que les Etats peinent à implémenter des alternatives crédibles et efficaces.

Famib, à travers multiples initiatives innovantes et technologiques, n’entend certes pas substituer ses préceptes, mais proposer plutôt «la formation en ligne (comme) alternative à la formation…», classique fondée sur la présence physique devenue ainsi impossible du fait de facteurs extra-éducatifs. La formation numérique, telle qu’ainsi conçue, devient alors un facteur de massification de l’éducation, en élargissant la palette des cibles, des opportunités et des réponses aux besoins éprouvés par les citoyens, indépendamment ou justement en fonction de la pyramide des âges.

Pour le Groupe Famib, promoteur de cette ‘’nouvelle éducation’’, les systèmes classiques des Etats, éprouvés par les aléas conjoncturels, gagnent en flexibilité et en accessibilité sociale et géographique, en renouant avec la continuité de l’éducation et de la formation ainsi garantie. Cela est un impératif presque catégorique, singulièrement pour les pays du Sahel confrontés, comme dans une dynamique de réplication, aux mêmes difficultés sécuritaires et sanitaires, avec les mêmes conséquences sociales.

Toutefois, reconnaît-on au sein des promoteurs du Groupe, l’innovation ainsi proposée reste «tributaire d’infrastructures» technologiques à la fois adaptées et adéquates, seul gage d’efficacité pour en faire donc «un instrument de réduction du gap en matière de formation de qualité pour les métiers d’aujourd’hui et de l’avenir». Le Groupe de Amadou Diawara se défend de «remettre en cause la valeur des enseignants» du système formel classique, cependant il note avec raison que «ces derniers doivent être formés aux techniques pédagogiques innovantes utilisant les outils digitaux» offerts par les nouvelles technologies numériques.

Mais en définitive, est convaincu le Groupe Famib aujourd’hui leader au Mali et en extension dans la sous-région, la nouvelle démarche nécessite «pour sa mise en œuvre, une double approche (une approche holistique et une approche par le bas) qui vas au-delà  des limites habituelles» des services et institutions publiques de l’éducation «et interpelle les prescripteurs de politiques publiques» et acteurs privés dans une dynamique renforcée de concertations et de partenariat.

Car pour Amadou Diawara et son Groupe, «le e-learning peut être considéré comme une alternative crédible» aux insuffisances des Etats en matière de réponses aux besoins d’éducation et de formation.

Production Communication Famib