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Mali : Projet de loi d’entente nationale à l’Assemblée Nationale

Soumeylou Boubeye MAIGA, Premier ministre

La salle Aoua KEITA de l’Assemblée Nationale du Mali a servi de cadre  lundi 18 mars 2019, à  un atelier d’échanges avec les organisations de défense des droits de l’homme et la société civile sur le projet de loi d’entente nationale. La cérémonie d’ouverture  de cet événement organisé par la commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice, des droits de l’homme et des institutions de la République, en collaboration avec la Minusma et l’Institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite a été présidé par le Président de l’Assemblée Nationale représenté par l’honorable, Me Zoumana N’Tji DIARRA, non moins Président de la commission loi.

L’objectif fondamental de cet atelier est d’impliquer les acteurs de la société civile et toutes autres composantes de la société malienne en vue d’enrichir le projet de loi disponible pour le rendre plus consensuel, plus apte à ramener la paix au Mali, par le pardon des auteurs de certains actes et  crimes perpétrés lors des attaques terroristes de 2012, et le financement de leur insertion socioéconomique. Ainsi, des députés membres de la commission des lois, des groupes parlementaires, des commissions permanentes, des représentants des départements ministériels, les organisations de la société civile, des représentants des mouvements signataires de l’accord, soit plus de 80 participants vont passer aux peignes fins, des textes de loi par des échanges exclusifs.

Pour la représentante de la MINUSMA, Joane ADAMSON, le projet de loi est d’une importance capitale dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale notamment en ce qui concerne la réconciliation et la justice.

La représentante résidente de l’Institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite au Mali (NIMD), Mme Miriam TJASSING s’étonne du fait indique que le Mali est une vieille nation reconnue pour sa résilience et sa capacité de vivre ensemble, connait depuis 2012 une crise multidimensionnelle qui a touché aux fondements de son existence !

Selon le représentant du Président de l’Assemblée Nationale, l’honorable, Me Zoumana N’Tji DIARRA, cet atelier d’échanges avec les organisations de défense des droits de l’homme et la société civile sur le projet de loi portant Loi d’Entente Nationale vient à point nommé, parce qu’il est sensible, voire hypersensible, comme toute loi, dans un contexte de sortie de crise qui engage la vie de la nation. Aux dires de Me Zoumana N’Tji DIARRA, le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar KEITA a déclaré que la paix ne se maintiendra et ne se fortifiera que si se renforce aussi l’entente nationale, en puisant de nous-mêmes la force de forger les compromis qui feront taire les discordes et apaiseront l’agitation. « le chef de l’Etat a préconisé des mesures spéciales de cessation des poursuites, les réparations qui doivent être accordées aux victimes, la réinsertion pour tous ceux qui renoncent à la violence, en s’appuyant sur les vertus du pardon tel que pratiqué au sein de nos différentes communautés. Ainsi, le Chef de l’Etat a annoncé la nécessité de l’adoption d’une loi d’entente nationale pour contribuer à l’effort de réconciliation nationale. »a indiqué le représentant du Président de l’Assemblée Nationale, l’honorable, Me Zoumana N’Tji DIARRA

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