Mali : Séminaire national sur la gestion de la trésorerie

L’hôtel Salam de Bamako a abrité du 12 au 14 mars 2019, un séminaire national sur la gestion de la trésorerie et le Compte Unique du Trésor. Pendant 3 jours de travaux, les participants se sont penchés sur des thématiques dont les enjeux se situent au cœur des réformes engagées par l’Etat depuis une décennie. La cérémonie de clôture de cet évènement a vu la signature d’une convention bipartite, entre les premiers responsables des banques de la place, et l’Etat du Mali, représenté par le directeur national du Trésor et de la comptabilité publique, Sidi Almoctar OUMAR.
Les banques à savoir la BNDA représentée par souleymane WAIGALO, la BDM.sa représentée par Bréhima Amadou HAIDARA, la BOA représentée par Abdallah IKCHED, la BIM.sa représentée par Mohamed EL GHAZI, la BMS.sa représentée par Alioune COULIBALY, l’Ecobank Mali représentée par Mme TOURE Coumba SIDIBE, la BICIM Mali représentée par Samir MEZINE, la BSIC Mali.sa représentée par Hissène SENOUSSI, l’ORABANK Mali représentée par mme DIARRA Tiguida GUINDO, la Banque Atlantique représentée par Habib BLEDU, la BCI représentée par mme HAIDARA Zeinabou KOUREICHY, la Coris Bank International représentée par SIDIBE Aissata KONE, la BCS représentée par JamalRamadan EL BENGHAZI, et l’Unitedbank for Africa (UBA) Mali représentée par Alassane SISSOKO, ont signé une convention bipartite avec l’Etat malien représenté par le directeur national du Trésor et de la comptabilité publique, Sidi Almoctar OUMAR. A travers ce partenariat, les banques commerciales de la place se sont engagées à virer, deux fois par semaine, sur le compte du Trésor public logé à la Banque centrale pour le Mali, les ressources déposées à leur niveau par les administrations publiques nationales.Le processus de centralisation des fonds publics au niveau d’un compte du Trésor public prend donc forme.
Le ministre de l’énergie et de l’Eau, SambouWAGUE, représentant son homologue de l’Economie et des Finances Boubou CISSE, a indiqué que les résultats auxquels sont parvenus les participants, les propositions, suggestions et recommandations formulées avec l’appui des partenaires techniques et financiers et aussi des services techniques de l’Etat, dénotent de la qualité des échanges entre acteurs en charge des reformes tant budgétaire que comptable. Selon lui, Il s’agit de mettre en œuvre les outils, les dispositifs et les procédures de gestion de trésorerie qui permettront de garantir la crédibilité de l’Etat et la qualité de sa signature. « Pour ce faire, la mise en œuvre du Compte Unique du Trésor (CUT), en contribuant à la centralisation des liquidités publiques, permettra à l’Etat de faire face à ses engagements à tout instant, et ce, afin que les politiques publiques puissent se déployer pour améliorer le sort des populations et de contribuer à un développement pérenne et inclusif de l’économie malienne. » a précisé le ministre WAGUE.
La modernisation et l’interconnexion des systèmes d’information constituent une priorité de sécurité et un gage pour disposer de données fiables et exhaustives, dans un environnement de plus en plus compétitif pour les économies maliennes. C’est pourquoi dira Sambou WAGUE « le gouvernement ne ménagera aucun effort pour appuyer les efforts de modernisation de la gestion des finances publiques, notamment le volet budgétaro-comptable avec l’avènement de la nouvelle version de l’Application Intégrée de Comptabilité de l’Etat (AICE2), en vue de la mise en œuvre de la comptabilité patrimoniale et en droits constatés au sein du Trésor public. »
Joseph SISSOKO