Mali : Une dizaine de contrats pétroliers pour l’exploitation du pétrole et du gaz
La 3ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Office national de la Recherche Pétrolière (ONARP) s’est déroulée le jeudi 30 mars 2023 au siège de l’institution sis à Bamako. C’était sous la présidence du secrétaire général du ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Soussourou DEMBELE, en présence du directeur général de l’ONRP, Badara Aliou KONE.
Cette session vise surtout à accélérer l’exploitation pétrolière et gazière au Mali. Le secrétaire général du ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau a rappelé que cette session intervient dans un contexte économique difficile pour notre pays en général et pour l’ONRP en particulier, entrainant la rareté des ressources financières pour conduire à bien les activités d’exploration pétrolière et de la signature de nouveaux contrats pétroliers. « Malgré ce contexte, l’Office a pu réaliser certaines activités programmées au titre de l’exercice budgétaire 2022, à savoir; la réalisation de mission d’exploration pétrolière dans le cadre de la promotion de recherche pétrolière durant un mois dans la Région de Kita à Sirakoro ; la participation aux conférences et séminaires d’exposition dans le cadre de la promotion de la recherche pétrolière à l’échelle nationale et internationale ; suivi et contrôle des sociétés pétrolières, notamment HYDROMA et SIPEX; le renforcement des capacités humaines » a cité le président Soussourou DEMBELE.
En ce qui concerne l’exercice 2023, le projet de budget est établi en recettes et en dépenses à 1 907 825 000 FCFA contre 1 584 070 000 FCFA en 2022, soit une augmentation de 20,43 %. À en croire le secrétaire général, Soussourou DEMBELE, l’ONRP aura besoin de l’appui des administrateurs pour faire propulser le Mali vers le développement de l’industrie pétrolière et gazière, gage d’un des moteurs d’épanouissement économique de notre pays.
Pour sa part, le directeur général de l’ONARP, Badara Aliou KONE a déclaré que la Transition a d’abord révisé le code minier en fin décembre 2022 et ensuite redynamisé le secteur. « Ce code très attractif nous a permis de relancer le secteur et de donner confiance aux investisseurs. Donc Au jour d’aujourd’hui on peut se permettre de dire que le secteur pétrolier commence à se nourrir d’espoir. Parce qu’on a une dizaine de contacts pétroliers en cours d’approbation qui sont exclusivement des nationaux » a fait remarquer le directeur général. Il a aussi précisé qu’il est important de noter que le Mali a le gaz naturel hydrogène pur à 98%. Raison pour laquelle le directeur KONE dira que l’exploitation est en gestation.
Joseph SISSOKO