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Mali : Tenue de la semaine de la Jeunesse de lutte contre la corruption

Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamadou KASSOGUE a présidé la semaine de la Jeunesse de lutte contre la corruption ce mardi 01 mars 2022, à Radisson Collection de Bamako. L’objectif est de combattre la corruption dans l’administration public. Il avait à ses côtés, le président de l’Office central de Lutte contre l’Enrichissement illicite (OCLEI), Moumouni GUINDO, le chef de la coopération de l’ambassade du Canada, Alexandre McGill Jean Paul RIVERAIN et la présidente de la Communauté des Pratiques de Lutte Contre la Corruption (CPLC), TRAORE Mariétou SENOU.

Placée sous le thème : « La corruption au sein de l’administration judiciaire : Enjeux et défis, la corruption ne passera pas pour moi ! », cette 6ème édition sera marquée par des activités au niveau du district de Bamako et dans certaines capitales régionales dédiées à la lutte contre la corruption, mais également à la promotion de la citoyenneté ainsi que la promotion des droits des femmes et des jeunes filles.

Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamadou KASSOGUE réaffirme la détermination des autorités à lutter contre toutes les forces de dilapidation et d’atteinte aux biens publics avec la création d’un pôle économique et financier, les possibilités de saisie conservatoire pouvant opérer sur les biens, les nouvelles dispositions du code de procédure pénale et l’agence de recouvrement des avoirs criminels saisis et confisqués. Pour lui, ces efforts de l’État contre la corruption et la délinquance économique et financière ne sauraient suffire, à eux seuls, sans une mobilisation générale de l’ensemble des acteurs publics et parapublics, mais aussi les partenaires techniques et financiers. « La lutte contre la corruption et la délinquance financière est un défi cher aux plus hautes autorités de la Transition » renchérit le ministre KASSOGUE.

Pour sa part, le président de l’Office central de Lutte contre la Corruption, Moumouni GUINDO déclare que la lutte contre la corruption n’est pas un problème pour le gouvernement seul, mais pour tout le monde. Occasion pour lui de dénoncer que la corruption constitue un véritable obstacle au développement. « Les organisations de la société civile, le secteur privé, les femmes et les jeunes ont un rôle essentiel à jouer en matière de prévention, de sensibilisation et d’éducation des populations pour un changement de comportement. Aucune action n’est de trop et chaque citoyen doit jouer sa partition » pense le président de l’OCLEI.

De son côté, la présidente de la Communauté des Pratiques de Lutte contre la Corruption (CPLC), TRAORE Mariétou SENOU a déclaré que l’un des objectifs de cette semaine vise également à partager des bonnes pratiques et des exemples pour prévenir et lutter contre la corruption dans notre pays.

Joseph SISSOKO